visite de braconniers multirécidivistes d’éléphants attrapés par la brigade mobile et conduits à Ndjamena.
Prison de pala ( Tchad )
visite de braconniers multirécidivistes d’éléphants attrapés par la brigade mobile et conduits à Ndjamena.
Les membres de SOS éléphants du Tchad se sont rendus le 30 Avril au quartier général de la brigade mobile dirigée par le Colonel Oumar Bassi afin de rencontrer et interviewer plusieurs braconniers qui ont été arrêtés récemment par la brigade mobile dans le département du Salamat , suite au massacre de 26 éléphants
1/Il apparait que non seulement Mohamed Youssouf Abdeljalil, a commis a plusieurs reprises des actes de braconnage sur des éléphants, faisant de lui en multirécidiviste , mais pire que ce denier aurait aussi tué en 2007 deux agents du projet CURESS ( UE –Zakouma ) et un lieutenant de l’ANT et qu’il aurait été ainsi arrêté pour ces crimes le 11 Janvier 2007 et très vraisemblablement relaxé alors que ce dernier a rejoint tranquillement son ferrick peu de temps après .
2/Les membres de SOS éléphants du Tchad ont constaté lors des précédentes semaines qu’il est extrêmement difficile aux autorités administratives décentralisées et aux corps judiciaires des provinces, de résister aux pressions des familles des braconniers arrêtés , et d’une manière générale , de résister à toutes les pressions qui sont exercées sur eux pour que soient relaxés les auteurs.
SOS Eléphant du Tchad en appelle à toutes ces autorités afin qu’elles ne cèdent pas au chantage de tout ordre et appellent ces responsables locaux à assumer les responsabilités qui leur ont été confiées au sein de l’Etat Tchadien afin que les braconniers ne soient plus relaxés , pratique désastreuse qui a couté la vie a des milliers d’éléphants au Tchad alors notamment qu’il est prouvé que les auteurs du massacre des éléphants du parc de zakouma s’avèrent aussi être des multirécidivistes , de nombreuses fois interpellés par les gardes et conduits en tant que tel à AM TIMAN à la prison et ensuite relaxés .
3/ Pour SOS Eléphants du Tchad, il apparait désormais vital que les braconniers d’éléphants soient transférés devant les tribunaux et ainsi jugés alors que la la loi 14 /PR /2008 portant régime des forêts , de la faune et des ressources halieutiques, punit d’emprisonnement d’un à trois ans quiconque aura volontairement abattu ou tenté d’abattre un animal dont la chasse est interdite ce qui est le cas de l’éléphant .
4/ Les membres de SOS éléphants dénoncent la présence des tribus nomades installées dans des ferricks à proximité des parcs et réserves de faune du Tchad alors qu’il semble que les auteurs d’acte de braconnage contre les éléphants proviennent souvent des habitants des ferricks .
Pour protéger les éléphants, il semble désormais indispensable d’établir un périmètre de sécurité de 30 km de distance de toutes les réserves de faune, périmètre qui doit être scrupuleusement respecté par les tribus nomades et où la présence d’hommes armés sera totalement interdite.