Communiqué 006 / 22 Avril 2009/ de SOS éléphants du Tchad : Campagne de sensibilisation dans le Logone Occidental juste après un massacre d’éléphants .

Publié le par stéphanie vergniault

 




22   Avril  2009/  de  SOS  élé
phants du Tchad : Campagne de sensibilisation dans le Logone Occidental juste après un massacre d’éléphants /a  la pursuite des braconniers et de leurs complices

Alertés   par le département de l’environnement de l’eau et des ressources halieutiques sur le massacre de plusieurs éléphants dans la région du Logone Occidental  , une délégation  de   SOS  éléphants du Tchad s’est rendue immédiatement dans cette région du 18 au 22 Avril 2009. Une première réunion de concertation a  eu lieu le 18 avril avec  le Secrétaire Général  du Gouverneur de Moundou et le même jour, la délégation de   SOS éléphants du Tchad accompagnée  du Délégué Régional de l’environnement, Monsieur Pascal Ndingambaye s’est rendue  à Beinamar où elle a été  reçue  par le Préfet Abderaman Naragoum.

En présence  du  préfet et  de   certain de ses collaborateurs , accompagnés  par le Délégué Régional à l’environnement ,  la délégation de SOS  éléphants  du Tchad a  tenu a procéder a une réunion d’information  et de sensibilisation auprès  du préfet et de certains  de ses collaborateurs sur le phénomène récent de l’abattage des  éléphants du Tchad et  sur la  nécessité de sensibiliser les administrées sur la  loi 14/  PR/  2008  portant régime de protection de  la faune et des  ressources halieutiques  et  qui interdit  formellement  le braconnage ou la complicité de  braconnage  sur des espèces  protégées telles que l’éléphant .

Le  Dimanche 19 Avril , la délégation de SOS  éléphants du Tchad accompagnée  par le délégué régional  de l’environnement  du Logone occidental  ,  et  de l’inspecteur des  eaux et forets  de Beinamar   s’est rendue dans le canton de Koukoundja , non loin de la forêt de Beinamar –larmanai  , connue pour sa richesse  en faune et en flore  . La délégation de SOS  éléphants du Tchad a été reçue par le Chef de Canton Lokissimbaye Keidiou et  a  convoqué les villageois pour assister à une réunion de sensibilisation sur la nécessité de  protéger les  éléphants du Tchad contre les braconniers alors que le chef de canton a  confirmé que 23 éléphants venaient juste d’être abattus dans le secteur par des braconniers.

La délégation de SOS éléphants du Tchad a  ensuite continué sa visite vers la foret de Beinamar –larmanai   à  une vingtaine de kilomètres où ils ont pu constater que plusieurs ’éléphants gisaient sur le sol criblés de  balles .Traqués par les forces de l’ordre départementales et les éléments de la brigade  mobile de protection de la faune et de la flore du Colonel Oumar Bassi , les braconniers se sont enfuis   vers  le Cameroun voisin  sans  avoir pu emporter toutes les défenses d’ivoire .

SOS  éléphants du Tchad dénonce ce nouveau carnage et encourage la brigade mobile de protection de l’environnement à poursuivre ses efforts sans relâche pour  arrêter  les braconniers afin    que cet   odieux trafic cesse  alors qu’il reste au Tchad moins de 800 éléphants  et que ces derniers sont très menacés.

SOS  éléphants du Tchad va dans les prochaines  semaines intensifier sa campagne d’information et de sensibilisation auprès des villageois afin qu’ils ne prêtent pas main forte aux braconniers en les  conduisant aux cours d’eau là où s’ ’abreuvent les éléphants. Les membres de  SOS éléphants du Tchad , qui se  sont entretenus   avec le coordinateur de  la brigade de protection de l’environnement saluent  les initiatives de ce dernier visant à  équiper de chevaux les forces de la garde nomade partout où un dispositif particulier est nécessaire pour traquer les braconniers d’éléphants qui circulent a cheval et à dos de chameaux sur le territoire .

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M
Chère Virginie,<br /> <br /> J’ai appris l’existence de votre association au travers d’un reportage à la télévision en France. J’ai plus récemment lu un article dans un magazine français. Je dois vous dire toute mon admiration<br /> pour votre engagement pour la protection des éléphants au Tchad.<br /> Un récent fait divers à priori anodin a réveillé une réflexion que je m’étais faite à la lecture de l’entretien que vous aviez accordé.<br /> Très récemment, le web chinois s’est ému du graffiti apposé par un adolescent sur une statue égyptienne millénaire. Les internautes s’en sont offusqués avec un réel questionnement sur la perception<br /> de leurs concitoyens à l’étranger : Il semble que cet adolescent ait involontairement jeté un opprobre sur tous ses concitoyens.<br /> Sans me rappeler exactement vos termes, vous mentionniez que beaucoup d’asiatiques ignorent qu’il faille massacrer des éléphants pour obtenir l’ivoire qu’ils recherchent. Contrairement à vous, je<br /> pense que les personnes aisées qui s’en procurent connaissent exactement la raison du prix très élevé de ce bien précieux : l’illégalité, les risques pris, l’acheminement et la rareté. Des<br /> analystes estiment qu’il y a même de la spéculation sur des produits tels que la corne de rhinocéros car les commerçants savent que cette ressource va tout simplement disparaître prochainement.<br /> Devant un tel cynisme et avec des sociétés qui vivent à l’ère d’internet, je pense qu’il est absolument nécessaire de communiquer sur le braconnage de l’ivoire en Asie. Avec une présence chinoise<br /> en Afrique qui draine des flux d’argent considérables, avec des installations portuaires en Afrique orientale (Tanzanie, Kenya) intégralement gérées par des entreprises étrangères, souvent<br /> chinoises, on peut désormais imaginer la facilité de contourner toute réglementation internationale sur un trafic aussi juteux.<br /> Un pays comme le Tchad n’a pas, à ma connaissance, les moyens de lutter contre un tel effet d’amorce. Des gens sont prêts à périr pour braconner des animaux dangereux, pas pour leur viande, juste<br /> pour un pécule avantageux (que les acheteurs peuvent augmenter si nécessaire, les marges des revenus étant considérables). Ils risquent leur vie car c’est un système économique florissant qui<br /> l’alimente, c’est une course à l’armement sans fin.<br /> Il y a une réelle liberté d’expression à Taiwan, c’est sans doute plus difficile en Chine populaire et au Vietnam mais des ONG’s existent. Une certaine conscience civile voit le jour. Je pense<br /> qu’un relais par le réseau des blogs et sites environnementaux en Asie est une question vitale pour la survie des espèces menacées en Afrique (éléphants, rhinocéros…). Ayant passé plus de 8 mois à<br /> Singapour, j’ai pu voir que la presse condamne unanimement la cruauté envers les animaux.<br /> Il y a 2 ou 3 années, des personnalités chinoises sportives se sont publiquement prononcées contre la consommation d’ailerons de requins dans des spots télévisés, c’était impensable il y a 10<br /> ans.<br /> Un graffiti salissant le patrimoine égyptien est tout un symbole. J’ai bon espoir que l’image de carcasses d’éléphants pourrissant au nom d’un trafic qui n’a que pour but que de satisfaire les<br /> désirs d’une caste aisée choqueront l’opinion public des pays acheteurs. L’Afrique seule, malgré toute la bonne volonté de ses décideurs et de la société civile n’est pas la racine du trafic,<br /> seulement la victime.<br /> <br /> J’espère que mon message retiendra votre attention et vous renouvelle ma sincère admiration,<br /> <br /> <br /> Malcolm D.
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B
bravo pour votre engagement<br /> comment vous rejoindre et vous aider
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O
Stéphanie<br /> Bravo pour votre engagement.<br /> Comment vous rejoindre, et continuer le combat, concrètement, auprès de vous ?
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C
Comment peut on vous aider ...comment peut on vous adresser des dons suite au reportage que nous venons de voir sur TF1
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F
merci de protéger mes animaux preferes
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