20 éléphants tués au Lac Fitri -Mars 2009-SOS dénonce le carnage !

Publié le par stéphanie vergniault

 SOS  éléphants du Tchad

Les membres  de l’association SOS éléphants du Tchad  se  sont rendus ce week-end dans les villages  de Tekete et Kessé   à  80  kilomètres   de Bokoro ,  dans la région du lac FITRI afin de  procéder à une enquête faisant suite  à l’abatage  de 10 éléphants   gisants  non loin de l’entrée desdits villages .

SOS éléphants a  effectué  cette mission avec le  Kalife   du Sultan de Fitri , Mahamat Makhaila   et  accompagné d’une escorte  venue du village de Abourda .

Il  apparait que  ces éléphants ont été  abattus  par balle  , non loin de  l’entrée desdits  villages  et leurs défenses ont été enlevées  à coup de hache .

Un braconnier,  d’après le Kalife, aurait été attrapé en train d’enlever une des pointes de l’éléphant et ensuite arrêté par la brigade mobile et conduit semble t’il  vers  ATI .

Son nom est Mahamat Brahim,    et   ses  4 autres comparses  auraient pris la fuite.

SOS éléphant du TCHAD dénonce ce nouveau carnage qui est encore une fois une atteinte au patrimoine du Tchad et des  Tchadiens.  Dès lundi, assisté de l’avocat de l’association  Maitre Josué Ngadjadoum,  elle  va  se porter  partie civile contre le braconnier et déposer plainte à son encontre.

Dès lors , SOS  éléphants du Tchad en vertu du programme  de suivi judiciaire tel que enregistré dans ses statuts, annonce qu’elle se  constituera  partie civile  systématiquement  lorsqu’ un  éléphant  sera  abattu  et rappelle  que la  Section 2 visant les infractions et les sanctions en matière de faune  de  la   Loi  14/PR /2008 portant régime des forêts , de la faune et des ressources halieutiques, punit d’emprisonnement d’un à  trois  ans  quiconque aura  volontairement abattu ou tenté d’abattre un animal dont la chasse est interdite ce qui est le cas de l’éléphant , espèce protégée au Tchad .  

Les membres de l’association  rappellent aussi aux villageois que  l’article 296 de la dite Loi  dispose que «  le complice de l’infraction sera poursuivi et puni comme l’auteur », en l’occurrence  toute personne qui aura délibérément aidé ou facilité la préparation ou la consommation  de l’infraction en l’occurrence l’assassinat  des éléphants.

L’association demande aux villageois du Tchad d’arrêter de se faire les complices  des braconniers   en les aidant , les nourrissant ou leur indiquant où sont les  éléphants car leurs  actes  , aussi mineurs soient ils, sont illégaux et punis par la loi   14 / PR /2008 .

SOS  éléphants du Tchad rappelle que des milliers d’éléphants ont été  abattus sauvagement au  Tchad  depuis  2006 pour leur ivoire et qu’aujourd’hui, il ne reste que quelques centaines de pachydermes  sur le territoire  tchadien , ce qui réduit à néant la possibilité entre autre que  des touristes  viennent apporter des devises  au pays  alors que tous les pays d’Afrique de l’est se sont convertis à l’Ecotourisme avec comme  piler d’attraction l’éléphant  .

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article